Certains chats ont un rapport très particulier avec l’eau. Il se peut qu’ils ressentent une aversion instinctive envers l’eau stagnante. Dans la nature, un chat s’abreuvera uniquement à une source d’eau en mouvement, ce qui l’aidera à éviter les maladies provoquées par les eaux stagnantes.

 

Il y a quelques astuces pour encourager votre chat à boire dans son bol:
– Ne mettez pas l’eau près de sa nourriture. Certains chats peuvent se montrer difficile si la nourriture et l’eau se trouvent trop près l’un de l’autre.
– Essayez des récipients de différentes grosseurs et de différents matérieux (plastique, métal, céramique, verre).
– Il existe aussi les fontaines d’eau qui sont une excellentes alternatives. Elles permettent un écoulement constant de l’eau et la plupart sont munies d’un filtre pour garder l’eau propre. Elles sont facile d’entretien et exigent un remplissage qu’au 5 à 7 jours.

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Informez-vous auprès de notre équipe pour plus de renseignements ou pour vous procurez une fontaine d’eau.

Depuis quelques années, les tiques ont défrayé les manchettes à de multiples reprises. Autant par leur apparence rebutante que par les maladies dont elles peuvent être porteuses, les tiques ne sont pas les bienvenues au Québec.

 

 

Rares en Montérégie il y a à peine 10 ans, elles sont considérées endémiques depuis environ 5 ans. Par le fait même, les maladies qu’elles transportent sont en explosion dans la région. À ce titre, trois maladies peuvent être rencontrées dans la région. Il s’agit de la maladie de Lyme (borréliose), de l’anaplasmose et de l’erlichiose. La maladie de Lyme est très médiatisée, car c’est la plus fréquente. Elle est causée par une bactérie nommée Borrelia burdogferi. La source se trouve chez certains petits mammifères. Étant donné que la tique doit prendre quelques repas de sang au cours de sa vie, elle contracte la bactérie lorsqu’elle est jeune et la retransmet au cours de ses repas subséquents aux autres êtres vivants qu’elle choisira pour se nourrir (chevreuils, chiens, humains).

 

 

En 2016, 434 cas ont été répertoriés sur le territoire québécois. Les signes cliniques associés à cette maladie chez le chien varient, mais les chiens affectés présentent souvent une boiterie (arthrite) accompagnée de fièvre et d’anorexie (perte d’appétit). Une affection rénale, moins fréquente, est également possible. L’anaplasmose (Anaplasma phagocytophilum) et l’erlichiose (Erlichia canis) sont deux maladies qui se ressemblent beaucoup en ce qui a trait aux symptômes démontrés par l’animal atteint. Ceux-ci présenteront régulièrement de la fièvre, une perte d’appétit et peuvent même présenter des ecchymoses. En effet, ces deux bactéries vont causer une diminution des globules rouges (anémie), des globules blancs (leucopénie) et des plaquettes sanguines (thrombocytopénie). L’an dernier au Québec, 30 cas d’anaplasmose et 21 cas d’erlichiose ont été recensés. Lors d’un épisode de fièvre d’origine indéterminée chez un animal, une simple prise de sang permet de savoir si l’animal est atteint par une (ou plusieurs parfois) de ces trois maladies. Il demeure par contre plus sécuritaire d’offrir une protection contre les tiques à votre animal.

 

 

Ces produits disponibles en clinique vétérinaire peuvent être administrés oralement ou encore appliqués sur la peau de l’animal. Communiquez avec votre vétérinaire, il saura vous conseiller sur les produits offerts afin de vous orienter sur le produit à choisir en fonction des habitudes de vie de votre chien.

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Votre animal a mauvaise haleine ou présente des difficultés à manger sa nourriture? Vous avez remarqué que certaines de ses dents sont usées ou que ses gencives sont rouges? Il souffre probablement d’une maladie bucco-dentaire. Ce groupe de maladies est très présent chez les animaux de compagnie. En effet, plus de 85 % des chiens et chats de plus de quatre ans en sont affectés.

 
Afin de prévenir le développement de la maladie dentaire, un brossage quotidien des dents de votre animal est primordial. Cette procédure permettra de limiter le dépôt de la plaque. La majorité des animaux est réticente à se faire brosser les dents. Il est donc plus aisé d’habituer votre animal lorsqu’il est encore jeune. Vous pouvez commencer par lui jouer dans la bouche avec vos doigts et un peu de dentifrice (sans fluor). Vous pouvez rendre cet exercice encore plus agréable en offrant des gâteries lorsque vous avez terminé. Par la suite, l’usage d’un doigtier ou d’une petite brosse à dents (vendue en clinique vétérinaire ou en animalerie) permettra d’entretenir la bonne santé dentaire de votre chat et/ou de votre chien.

 

 
S’il vous est impossible de procéder au brossage de dents, l’adoption d’une diète conçue pour les problèmes dentaires permettra d’aider à diminuer l’accumulation de tartre. Bien que n’étant pas aussi efficace que le brossage de dents, les croquettes de ces diètes sont généralement plus volumineuses et s’émiettent moins rapidement lors de la mastication. Ces caractéristiques permettent un meilleur contact avec les surfaces dentaires et diminuent la quantité de plaque. Votre vétérinaire pourra vous orienter vers les croquettes idéales en considérant l’âge, la qualité de la dentition et la race de votre compagnon.

 

 
Lorsque les méthodes préventives ne suffisent pas et que le tartre s’est accumulé sur les dents, un détartrage est alors indiqué pour le retirer. Cette procédure doit être effectuée sous anesthésie générale. Cette dernière permet de bien évaluer la dentition. La technicienne en santé animale pourra procéder au détartrage et au polissage des dents. Cette dernière étape est primordiale pour limiter l’accumulation future de plaque et de tartre. Elle en profitera pour prendre des radiographies dentaires, essentielles à l’évaluation des parties cachées des dents (racines dentaires, os). En effet, 70% des maladies dentaires sont invisibles lors de l’évaluation visuelle de la bouche. Les dents affectées pourront par la suite être retirées par le vétérinaire.

 

 
Donc, si vous avez remarqué que votre animal a mauvaise haleine ou qu’il semble avoir de la difficulté à prendre ses jouets ou sa nourriture, il serait important d’aller consulter votre vétérinaire pour obtenir une évaluation de la santé dentaire de votre compagnon.

 

L’assurance maladie pour animaux a fait son apparition il y a déjà quelques années. Elle est beaucoup plus populaire au Canada anglais et dans certains pays d’Europe. Au Royaume-Unis, 30% des propriétaires détiennent une assurance et ce chiffre grimpe à 80% chez les Suédois. Au Québec, l’intérêt pour ce type de produit gagne progressivement du terrain. Ce changement s’explique en partie par l’importance qu’occupent vos compagnons au sein de vos familles. Les propriétaires investissent de plus en plus dans des traitements et/ou chirurgies plutôt que de songer à l’euthanasie.

 

 

De nombreuses compagnies vous offrent maintenant de l’assurance-maladie pour animaux. Les primes varieront selon le type de plan choisi. D’autres facteurs tels l’âge de l’animal au moment de contracter l’assurance et la race seront pris en considération. Les bulldogs, par exemple étant reconnus pour leurs problèmes cutanés, respiratoires et articulaires sont parmi ceux dont les primes sont les plus élevées. Notez que les chiens croisés sont aussi admis à ces programmes. Une franchise annuelle est présente et va différer selon les compagnies, chez Desjardins elle varie en fonction de l’âge de l’animal, tandis que pour d’autres c’est à vous de décider. La prime établie au moment de la prise de l’assurance sera celle que vous payerez tout au long de sa vie. Chez plusieurs compagnies, il est aussi possible de changer de plan pendant votre couverture. Dans la plupart des cas, il rembourse 80% des frais engagés. Par contre, si vous décidez d’assurer votre animal et que ce dernier a déjà eu un diagnostic, cette maladie sera alors exclue de votre couverture.

 

 

Certains diront qu’il s’agit encore d’une assurance de plus! Mais pour plusieurs, cette couverture leur permettront de garder leur animal en lui prodiguant les soins dont il a besoin. Les plans de base couvrent jusqu’à $2000,00 par accident et jusqu’à $2000,00 par maladie par année. Cette protection peut doubler et devenir illimitée avec la protection maximale. Voici quelques exemples de facturation possible : retrait d’un corps étranger peut varier de $1500,00 à $2000,00, la fracture d’un membre de $2500,00 à $4000,00 et plus, certains problèmes d’ordre médical tels des problèmes cutanés, digestifs qui nécessiteront souvent plusieurs tests et visites.

 

 

Afin d’obtenir une soumission, rendez-vous sur internet et en quelques minutes vous pourrez être en mesure de voir si cela convient à votre budget.

Saviez-vous que dès l’âge de 7 ans, votre chien ou votre chat est considéré comme un animal âgé? Cela équivaut environ à 50 ans pour un chat, 44 ans pour un petit chien et 47 ans pour un gros chien. Voici quelques signes de vieillissement qui nous indiquent qu’il serait temps de rendre visite à votre vétérinaire.

 

Changement du pelage
En vieillissant, le pelage d’un chien devient souvent grisonnant et la perte de poils devient plus importante. Chez le chat, la qualité du pelage peut décroître, vous laissant croire que votre animal ne se toilette plus. Toutefois, il existe des problèmes de santé qui peuvent affecter le pelage comme par exemple des problèmes hormonaux ou métaboliqes, qui sont tous deux détectables par un examen de santé et un bilan sanguin.

 
Fluctuation de l’énergie
En vieillissant, un chien sera moins dynamique, fera plus de siestes et aura peut-être du mal à se lever. Mais attention, la vieillesse n’est pas une maladie et il ne faut pas tout lui attribuer. Si votre chien dort excessivement, ne mange pas plus mais continue à prendre du poids, il peut s’agir entre autres d’hypothyroïdie, un problème hormonal très fréquent, aisément détectable par une prise de sang et facilement traitable. Chez le chat, s’il y a un dérèglement hormonal au niveau de la glande thyroïde, les symptômes sont souvent inverses, soit de l’énergie à revendre et/ou une perte de poids continue malgré une bonne alimentation. On parle alors d’hyperthyroïdie.

 
Boiteries et douleurs articulaires
Tout comme vous, vos compagnons peuvent être victimes d’arthrose ou de douleurs articulaires. Avez-vous remarqué que votre chat ne sautait plus directement sur la table? Que votre chien ne court plus aussi longtemps après la balle et qu’il boite quelques minutes après une longue sieste? Sachez qu’il existe des traitements qui peuvent soulager les problèmes d’arthrose ou les douleurs articulaires de votre animal et le rendre confortable. N’oubliez pas que vos compagnons ne peuvent pas vous dire s’ils ont mal. Il faut savoir détecter les signes.

 
En conclusion, un examen de santé et un bilan sanguin permettent de détecter de nombreux problèmes de santé, dont quelques-uns qui ne peuvent être détectés que par une prise de sang, par exemple l’insuffisance rénale dont les symptômes physiques n’apparaissent qu’une fois 75% de la fonction rénale détruite.

 

 

Consultez votre vétérinaire et demandez-lui conseil avant que les symptômes n’apparaissent. Vous pourrez ainsi prolonger au maximum la vie de votre compagnon et le rendre aussi confortable que possible.
Bonne semaine!